(Un graffiti laissé sur le boulevard des Allumettières à Gatineau, suite à une manif étudiante.)
L’orthographe et la pensée critique s’apprennent dans les livres et la révolte s’apprend dans la rue.
Catégories :Crise de larmes
Anne Archet
Héroïne sans emploi, pétroleuse nymphomane, Pr0nographe lubrique, anarcho-verbicruciste, poétesse de ses fesses, Gîtînoise terroriste (et menteuse, par dessus le marché). Si j'étais vous, je me méfierais, car elle mord jusqu'au sang.
Pas tout à fait ok, la révolte ne s’apprend pas, sauf chez les léninistes éventuellement; elle est une réaction nécessaire contre la violence subi. La rue ? est-ce qu’on vit à la rue ? Ma révolte, je ne l’ai pas apprise, et encore moins dans la rue.
Après, faut s’entendre sur les mots; disons qu’il y a ambiguité, voilà tout.
Cliquez sur le nom de la rue, vous allez comprendre.
L’usine Domtar, si je ne m’abuse: http://maps.google.com/maps?q=usine+Eddy&hl=fr&ll=45.419555,-75.717226&spn=0.001928,0.006899&sll=45.427492,-75.718417&sspn=0.016987,0.027595&hq=usine+Eddy&t=m&z=17&layer=c&cbll=45.419553,-75.717231&panoid=zBzO_AkHV2ws4MTJ6IvhUQ&cbp=11,294.63,,0,-7.88
Si la rue Eddie est glauque… attendez de voir le boulevard des Allumettières.
Ma poulette, vous vous laissez abuser par l’inertie de votre usage : ce graffiti est parfaitement orthographié. Et si l’impensé peut être radical, rien n’empêche le pensé d’être critique.
Vrai mais il y a des gens qui font preuve de pensée critique et qui vont à l’Université ou y enseignent.
Une minorité qui s’est formée elle-même en dehors des murs des écoles, mais bon….
Si l’université éduque – et je ne nie pas qu’elle le fait à l’occasion – c’est malgré elle. Il faut vraiment être en amour fou avec le savoir pour arriver à supporter cet environnement toxique.
Bakouchaiev, l’université ne fait qu’enseigner, et enseigner avec des outils arbitraires. Certes, quelques individus peuvent y faire preuve d’une pensée critique, mais franchement c’est exceptionnel. Le soi-disant savoir déversé par l’université ne sert qu’à formater des esprits en vu de les intégrer dans le monde hiérarchique du profit; la pensée critique, c’est autre chose, c’est justement une pensée qui se forge dans l’épreuvre, par l’apreté de la rue, en opposition avec le savoir officiel des universités.
Cet environnement est toxique certes, mais moins que le marché du travail.
@ Delcuse : Je ne pense pas avoir dit quelque chose qui allait à l’encontre de ce que vous affirmez. Une simple précision qui pour certainnes personnes peut sembler anecdotique, mais pour moi elle demeure importante.
@ David : Je ne pense pas qu’on puisse exclure les écoles du marché du travail. C’est aussi un milieu de travail, avec ses hiérarchies, ses contraintes, et ses rapports de pouvoir et de domination.
En effet, mais c’est moins pire que le reste du marché du travail.
Je pense que l’école est un moyen (et c’est loin d’être le seul et ça ne doit pas être obligatoire) de s’instruire, mais pas de s’éduquer.
David, vous vous méprenez quant à la fonction de l’école. Je ne veux pas vous agresser, je veux seulement dire que, moi contrairement peut-être à beaucoup, j’ai pas oublié cette saloperie, la négation de ma propre vie d’enfant dans cet univers carcéral soumis à l’obéissance et à l’apprentissage de « vérités » officielles bien que arbitraires. L’école n’instruit pas autre chose que l’apprentissage de l’obéissance.
Et le reste du marché du travail, c’est du poulet? Et je n’ai jamais dit que je n’étais pas d’accord avec vous concernant l’école primaire ou secondaire. Je parle surtout de l’université.
l’ecole m’a tellement detruit que je ne suis pas aller jusqu’a l’université
dommage je crois que ça m’aurais plus
j’aurais pu écrire sur les murs de france
« ni dieu, ni maitre, ni petites culottes »;)